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Le FC Girondins de Bordeaux n'a pas pu s'imposer chez lui devant les Turcs du Galatasaray AS. Les Français devront aller chercher la qualification dans l'ambiance stambouliote, dans une semaine.

Des Turcs déterminés
Sans grande ambition annoncée à l'avance, les Bordelais ont pourtant joué le jeu pour se mettre dans les meilleures positions avant de se rendre à Istanbul. Mais les Turcs avaient bien préparé leur affaire, noyant le milieu de terrain d'une flopée de joueurs. Faute d'avoir exploité leurs occasions en première mi-temps, les hommes de Laurent Blanc n'ont pu faire la différence dans leur stade.

Galatasaray à domicile
Leur stade, façon de parler. Comme lors de deux précédentes confrontations, le stade Chaban-Delmas était bel et bien rouge et jaune avant cette rencontre, l'intérêt des supporteurs girondins pour cette compétition semblant proportionnel à celui de leur entraîneur. "La priorité est le championnat, soyons clairs, nets et précis", avait asséné Laurent Blanc la veille devant des journalistes stambouliotes médusés. Au coup d'envoi, Diego Placente était bien là, lui qui ne joue quasiment jamais. Mais les piliers comme Alou Diarra, Marouane Chamakh ou Yoann Gourcuff le sont aussi. Côté turc, Michael Skibbe, déjà en sursis après une défaite en championnat, pouvait compter sur ses meilleurs hommes pour essayer de sauver sa tête avec un résultat positif.

Chamakh sur la barre
Les Girondins décidaient de se rassurer d'entrée. En dix minutes, ils tiraient quatre fois au but, obligeant Morgan De Sanctis à se coucher, mais c'est la tête splendide de Chamakh sur la transversale, depuis le point de penalty, qui était la plus dangereuse (7e). Ulrich Ramé n'avait toujours pas touché le ballon quand Harry Kewell, oublié par Placente, se retrouvait à un mètre devant lui (17e). D'une parade magnifique, le gardien bordelais écartait le danger du pied mais l'avertissement était clair. Si Galatasaray avait laissé le ballon aux Français, c'était pour mieux contrer et Milan Baroš, l'ancien Lyonnais, se rappeler au souvenir de la Ligue 1.

Les Turcs sortent leurs atouts
Dans tous les coups, les bons et les mauvais, le Tchèque, auteur de 14 buts en 15 matches, semait la panique dans la défense française, qui connaissait alors vingt minutes difficiles. Arda Turan sur le côté droit était intenable et Harry Kewell distribuait le jeu dans les intervalles. Bordeaux était tout heureux de rentrer aux vestiaires avec un score vierge. Le remplacement, inexpliqué, de Baroš par Shabani Nonda, un autre ancien pensionnaire du championnat français, puis celui de Kewell qui revenait d'une opération d'une hernie discale, ne profitait pas aux visiteurs. Mais peut-être que Skibbe, l'entraîneur allemand, préfèrait assurer ce résultat, plutôt favorable aux siens.

 

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